Rencontre au Salon du Livre de SOULAC

J’étais tellement heureuse d’avoir été sélectionnée pour participer au Salon du Livre de Soulac, j’avais soigneusement préparé mon dossier, joint mon contrat d’édition et envoyé mon livre…Je me souviens de ma joie en recevant le mail de Catherine Haas qui m’annonçait ma participation. Cet événement est exigeant et présente auteurs et éditeurs choisis avec soin, c’est une belle fête, les organisateurs sont formidables et il me tardait de les rencontrer, d’avoir des échanges avec d’autres auteurs pendant deux jours. C’était ce week-end, le 11 et 12 Avril 2020. Ce malheur qui s’abat sur le monde nous empêche, bien sûr, de nous retrouver, je pense à vous tous ce matin, et même sans participer, nous nous retrouverons à Soulac l’année prochaine.

Sortie de mon roman (féministe et écologiste)

FNAC, Amazon, Réseau leslibraires.fr, Cultura, Espace Culturel Leclerc, Chapitre, Decitre, Editions Saint-Honoré-Paris….disponible en version brochée ou numérique.

Mon roman intitulé « La dernière femme » se situe dans un futur proche où la menace environnementale est devenue une réalité.

Il se déroule sur treize journées que nous allons passer en compagnie d’Eva, une jeune femme humaniste, chercheuse en biologie, convaincue que la protection de la planète inclut celle des femmes. Elle se trouve sur une île quand survient une catastrophe écologique sans précédent. 

La voici devenue la « dernière femme ».  

Robinson Crusoë au féminin, Eva Carolus va tenter de survivre en affrontant à la fois un monde régi par le masculin et un univers où les éléments se déchaînent.

L’auteure :

Elle se consacre aujourd’hui à l’écriture, pratique le qi gong et la randonnée itinérante.

Grande lectrice et passionnée par la littérature, l’auteure n’a pas cessé d’écrire tout en menant une carrière d’infirmière, de sophrologue et d’animatrice d’ateliers de peinture Arno Stern. Très jeune, elle a pris conscience des enjeux environnementaux et le sort réservé aux femmes dans le monde est un thème récurrent de ses inspirations. 

Dans ses textes, elle interroge les différents aspects de la domination et explore les voies de résilience.

(Page 11, ligne 1 à 5) La nuit tombe. Seule la ligne flamboyante de l’horizon éclaire la savane à frise-lumière. De temps à autre, Sofiane, le chauffeur, en tenue de safari, joue les guides et pointe du doigt la silhouette d’une girafe. Il aime son pays, dit que l’Afrique fait rêver tous les enfants du monde. C’est vrai.

(Page 94, lignes 7 à 10) : « …Eva a fait cent fois la traversée mais ressent toujours la même exaltation en laissant la rive gauche du fleuve et le monde compliqué des humains pour rejoindre son île, sa solitude, sa liberté…»

(Page 125, lignes 14 à 20)  « …Elle est poussée par le vent arrière avec une force qui la précipite vers la grotte. En bloquant la baie vitrée, elle espère que le verre résistera aux assauts du vent. Elle allume la radio, se connecte à internet pour avoir des informations. Les réseaux habituels restent muets. Elle est seule dans la tourmente mais l’île semble plus épargnée que les villages des deux rives. Des cris d’effroi trouent la nuit… »